TRADUIRE LES OMD EN UNE LOI 2

Ailleurs dans le monde, les piqûres de moustiques dérangent, incommodent et causent des allergies. En Afrique et dans les pays pauvres, les piqûres de moustique – l’anophèle - causent la malaria et entraînent la mort.

Entre 350 et 500 millions de cas sont diagnostiqués chaque année
Plus de 5 000 personnes meurent par jour.
La malaria affecte les populations les plus pauvres.
Les enfants et les femmes enceintes sont des groupes vulnérables.
90% des décès sont enregistrés en Afrique sub-saharienne.
Par ses effets, la malaria provoque aussi un cycle infernal de la pauvreté entravant le développement économique.

Au Burundi comme dans la plupart des pays subsahariens, la malaria est la première cause de mortalité. C’est pourquoi, pour l’ACECI, traduire les OMD en une loi-anti pauvreté signifie aussi :

Protéger la population contre les moustiques, vecteurs de la malaria
Garantir l’accès aux produits anti-moustiques – seul vecteur de la malaria - par des mesures législatives

Investir dans la fabrication et la promotion des anti-moustiques à base des plantes en Afrique, par et pour les africains grâce au transfert des technologies, c’est :

Investir dans les populations
Stimuler la croissance économique
Viser le développement durable

La conférence internationale de Bujumbura du 15-16 octobre 2010 avait comme objectifs de :

Lancer le projet de production et de promotion des produits anti-moustiques pour lutter contre la malaria dans la vision du développement durable à partir des ressources locales et renouvelables
Sensibiliser les pays de la Région des Grands Lacs et les autres pays africains.
Mobiliser le financement public et privé au niveau national, régional et international

Présentation du programme de la conférence en pdf

DERNIERES NOUVELLES

L’Ambassadeur de France au Burundi, Son Excellence Jean LAMY et la directrice générale de l’Agence Consultative en Ethique de la Coopération Internationale (ACECI), Mme Ginette KARIREKINYANA, ont signé ce mercredi 17 octobre 2012 une convention de financement pour un projet-pilote de production d’anti-moustique à base de la cataire(Nepeta cataria), produite et utilisée par la population dans le cadre de regroupements communautaires, en province de Matara (Bujumbura rural).

Lire le communiqué de presse

LE PROJET DANS LES MEDIAS

Le but de l’ACECI est de faire du projet Cataire, celui de la population. Sans l’appui des médias, partenaires dans la sensibilisation et celui du gouvernement burundais, cette appropriation serait impossible.

Lire les articles de journaux burundais sur le projet Cataire à l’occasion des cérémonies entourant la Journée internationale de lutte contre le paludisme:

Le Renouveau 2013-1

Ambassadeur Liberata Mulamula de la CIRGL, entourée de
Mr. Gregory Patience de l'Ecole Polytechnique de Montréal
et de Mme Ginette Karirekinyana, DG de l'ACECI

Journée Mondiale de lutte contre le paludisme
Le 25 avril 2012

L'ambassadeur de France au Burundi, Son Excellence M. Jean LAMY, exprime son soutien au projet de production d’anti-moustique à base de la cataire pour lutter contre le paludisme au Burundi

Un très bon reportage sur la sensibilisation par l'ACECI des pays africains en vue de l’adoption d’une loi anti-pauvreté à partir des OMD, a été réalisé par Ghuilène Nduwimana à Québéc et diffusé sur les ondes de la Radio Sans Frontières Bonesha, dans les journaux parlés de Samedi soir et Dimanche matin - les 26 et 27 mars 2011 - ainsi que dans la rétrospective hebdomadaire de l'actualité de Dimanche à 12h30.

Les millions de burundais qui étaient à l'écoute ont pris connaissance de cette activité que l'ACECI a organisée et du contenu de la thématique centrale qui a été développée, mais également du projet que l'ACECI est en train de réaliser au Burundi: la culture de la cataire pour la production des anti-moustiques biologiques afin de prévenir la malaria.